Généralités

L’ ILC  Centre d’Oncologie de Gentilly prend des mesures propres à assurer la protection et la confidentialité de vos informations nominatives qu’il détient ou qu’il traite dans le respect des dispositions de la loi n° 78-17 du 6 Janvier 1978 relative à l’informatique, aux fichiers et aux libertés, et modifiée (ci-après « Loi Informatique et Libertés ») et du Règlement (UE) 2016/679 du Parlement européen et du Conseil du 27 avril 2016 applicable à compter du 25 mai 2018 (le “règlement sur la protection des données à caractère personnel”). Vos informations recueillies font l’objet d’un traitement informatique par le Centre d’Oncologie de Gentilly en qualité de responsable du traitement des données.

Finalités

Vos données à caractère personnel sont collectées par l’ ILC  Centre d’Oncologie de Gentilly afin de vous prescrire des traitements, de vous garantir une offre de soin adaptée, d’assurer votre suivi médical et de mettre en place des actions de prévention.

Données

La gestion de votre dossier administratif et médical est entièrement informatisée dans le strict respect du secret. l’ ILC  Centre d’Oncologie de Gentilly est susceptible de collecter et traiter tout ou partie de vos données à des fins de statistiques internes afin d’améliorer votre prise en charge en application de l’arrêté du 22 juillet 1996 relatif au recueil et au traitement des données d’activité médicales visées à l’article L 710-6 du code de la Santé Public.

Durées de conservation

L’ensemble des informations administratives et médicales vous concernant constitue le dossier médical dont le contenu est couvert par le secret médical. Votre dossier est conservé par votre Centre. La Direction de  l’ ILC   Centre d’Oncologie de Gentilly veille à ce que toutes les dispositions soient prises pour assurer la protection et la confidentialité des informations de santé recueillies. Vos Données sont conservées pendant une durée strictement nécessaire aux besoins du traitement. Un archivage des Données est également effectué suivant les dispositions légales et réglementaires en vigueur. Ces durées de conservation et modalités d’archivage sont disponibles sur demande par mail à l’adresse informatique@oncog.fr.

Exercice des droits

Conformément à la loi du 4 mars 2002, relative aux droits des malades et à la qualité du système de santé, votre Centre s’engage à vous faciliter l’accès à l’ensemble des informations concernant votre santé. À tout moment, vous pouvez exercer votre droit individuel d’accès, de rectification, d’effacement, de limitation, de portabilité, de prise en compte de ces instructions en cas de décès, et, le cas échéant, du droit d’opposition sur le traitement des données à caractère personnel le concernant en vous adressant par écrit auprès de la Direction de l’ ILC  Centre d’Oncologie de Gentilly, 2 rue Marie Marvingt – 54100 NANCY- avec une copie de votre carte d’identité. Toutes les modalités vous seront alors communiquées.

Droits des patients

La loi du 4 mars 2002.

Cette loi est relative aux droits des malades, à la qualité du Système de Santé et au droit fondamental à la protection de la santé (garantir l’égal accès de chaque personne aux soins nécessaires à son état, assurer la continuité des soins et la meilleure sécurité sanitaire possible, article L.1110-1 du Code de la Santé). Elle a pour but de mieux répondre aux attentes des malades, de définir plus explicitement le rôle essentiel des professionnels de santé, et d’améliorer les droits des patients.

Vous trouverez ci-dessous un extrait de cette loi.

Droits de la personne

  • Confidentialité (secret professionnel).
  • Dignité.
  • Pas de discrimination.

Droits liés à la santé

  • Toute personne majeure prend les décisions concernant sa santé avec le consentement du médecin. Pour les personnes mineures, l’avis est pris en compte, mais c’est le tuteur légal qui décide pour eux.
  • Pour s’informer sur son état de santé, chaque patient a la possibilité d’accéder à son dossier médical, sur place ou par l’intermédiaire de son médecin traitant.
  • Une personne de confiance peut être nommée en cas d’hospitalisation, et pourra prendre toutes décisions éventuellement nécessaires.
  • Chacun a droit à une prise en charge de qualité et à de bons soins.
  • Chaque patient a droit à l’ignorance d’un diagnostic ou pronostic (des familles, avec l’accord du médecin, préfèrent ne pas indiquer son état au malade, par peur qu’il ne laisse sa santé se dégrader).

Devoirs du personnel médical

  • Le personnel médical doit déclarer auprès des autorités administratives tout accident médical (affection iatrogène causée par un traitement médical ou des médicaments, infection nosocomiale ou événement indésirable lié à un produit de santé), tout en respectant le secret professionnel et médical.
  • Il doit également participer aux actions de prévention pour la santé publique ou pour un individu (si des informations n’ont pas été délivrées, les professionnels de santé ou leurs établissements peuvent être poursuivis).

Prise en charge à 100% : comment ça marche ?

Voici ci-dessous des éléments d’informations concernant la prise en charge à 100 % des soins et traitements pour les personnes souffrant de maladies chroniques. Vous pourrez retrouver ces informations sur le site http://www.allodocteurs.com, accessible directement en cliquant sur l’illustration ci-dessous.

Qui peut en bénéficier ?

Les malades bénéficiant de ce régime sont atteints d’une affection longue durée (ALD). Ils souffrent de diabète, d’insuffisance cardiaque, de maladie d’Alzheimer ou de Parkinson, d’AVC ou encore de tumeurs malignes… Toutes ces pathologies ont en commun d’être graves ou chroniques et impliquent un traitement au long cours.

Le médecin traitant est en mesure de dire si la maladie fait partie de cette liste. Il existe 30 affections longue durée et la liste est consultable sur le site de l’Assurance maladie. Mais en dehors de cette liste, il existe des cas particuliers. Si vous souffrez d’ulcères chroniques, ou si vous êtes atteint de plusieurs affections en même temps qui vous invalident, et vous coûtent trop cher pendant au moins six mois, vous pouvez aussi avoir droit au 100%.

Comment demander une prise en charge à 100% ?

C’est au médecin traitant que revient la charge de faire la demande auprès de l’Assurance maladie. Pour cela, il doit remplir un formulaire : le protocole de soins. Il y est indiqué le nom de la maladie. Le médecin argumente le motif de sa demande et détaille les soins et les traitements qui devront être remboursés à 100%. Cette étape est cruciale.

Le document est à présenter à tous les médecins que vous consultez dans le cadre de votre maladie. Mais en aucun cas, ce document ne doit être transmis à votre employeur, à votre banque ou votre assureur, même si on vous le réclame. Il s’agit d’un document confidentiel. La Sécurité sociale étudie ensuite votre demande. Elle a 30 jours pour vous répondre. En cas de réponse positive, vous recevrez un guide pratique. Si votre demande n’est pas acceptée, vous avez le droit de contester et d’exiger une expertise médicale. Ce droit à une prise en charge à 100% est indéterminé dans le temps. Elle peut être interrompue si vous êtes guéri, ou renouvelée à tout moment.

Une prise en charge à 100%... pas vraiment à 100%

L’Assurance maladie est tenue de prendre en charge à 100% tous vos frais de santé liés à votre maladie : les consultations chez le médecin, les médicaments, les examens radio ou analyses biologiques, les soins infirmiers ou de kiné, les dispositifs médicaux comme les pansements ou les prothèses, et même les frais de transports. Vous êtes même dispensés de payer le ticket modérateur, cette somme qui reste à la charge du patient à l’issue d’une consultation par exemple et qui est le plus souvent prise en charge par la mutuelle.

Mais attention, le remboursement se base sur le tarif conventionnel de la Sécu. Autrement dit, si le spécialiste que vous consultez pratique des dépassements d’honoraires, vous devrez les prendre en charge (sauf si votre mutuelle les prend en charge). À cela, il faut ajouter d’autres frais : 1 euro de participation forfaitaire qui s’applique à toute consultation ou analyse biologique que l’on est amené à faire, les franchises médicales sur les médicaments (0,50 euros) ou les transports sanitaires (2 euros), le forfait hospitalier (20 euros par jour).

Les dépenses qui ne sont pas en rapport avec votre maladie ne sont pas remboursées à 100%, mais aux taux habituels. Or, les effets secondaires de certaines maladies sont parfois coûteux, comme les soins dentaires par exemple. Nous sommes donc loin de la gratuité des soins promise par la prise en charge à 100%.

On pense même que les personnes reconnues à 100% sont celles qui ont le plus de frais de santé à payer. Une enquête menée par 60 millions de consommateurs a montré que les malades en ALD payaient en moyenne de leur poche 752 euros par an, contre 673 euros pour le Français moyen. 10% des patients en ALD déboursseraient même jusqu’à 1.700 euros par an ! Mais ces montants ne comprennent pas la prise en charge par les complémentaires santé qui peut couvrir jusqu’à 89% du reste à charge des patients. Mais il faut souscrire à une couverture haut de gamme pour réellement déduire les frais.