Découvrez dans cette rubrique toutes les réponses à vos questions. Si toutefois vous n’avez pas trouver ce que vous cherchez, n’hésitez pas à nous contacter.
F.A.Q. Radiothérapie
Le traitement dure de 4 à 7 semaines en moyenne, à raison d’une séance par jour, 4 à 5 jours par semaine. Il est capital de recevoir toutes les séances prévues afin d’optimiser votre traitement.
Non, il est indolore.
La fatigue est fonction de votre état général avant le début du traitement et des transports nécessaires pour se rendre aux rendez-vous. Elle peut être totalement absente ou être provoquée par certains effets secondaires. Il faut mener une vie régulière, se reposer si nécessaire. Se faire accompagner pour les séances d’irradiation si cela est utile. Ne pas hésiter à en parler au radiothérapeute.
Non. Sauf si le traitement concerne le cuir chevelu.
Lors d’une irradiation abdomino-pelvienne, des réactions modérées peuvent survenir au niveau de la vessie, du rectum, et de l’anus, en règle générale à partir de la troisième semaine de traitement. Afin d’en améliorer la tolérance, voici quelques conseils alimentaires:
– suivre régulièrement les prescriptions préventives du médecin comme les anti-diarrhéiques et les pansements intestinaux,
– boire en quantité suffisante, 1,5 litre par jour (tisane sucrée, eau de cuisson de légumes salée, eau plate,…), cela évitera la survenue de cystite (inflammation de la vessie avec brûlure à la miction),
– limiter l’alimentation à la colonne des aliments conseillés de ce document, afin de réduire l’irritation de l’intestin qui peut provoquer des diarrhées et des douleurs coliques,
– cuisiner simple, sans excès de matière grasse, en évitant les aliments riches en fibres, les plats trop épicés et les mets glacés,
– pendant l’irradiation, des irritations de la peau (fesses, plis inguinaux) peuvent apparaitre, demander conseil au médecin,
– de même, une poussée hémorroïdaire est possible, utiliser une pommade et/ou des suppositoires et en parler au médecin radiothérapeute.
En cliquant sur ce lien, vous trouverez un exemple de menu pour quatre jours.
Dans la mesure de leurs disponibilités, les manipulatrices sont soucieuses du confort de vie des patients. Les horaires proposés peuvent ne pas convenir dans un premier temps, ils seront adaptés dès que possible.
Lors du centrage, des marques de peinture et/ou des points de tatouage ont été faits à la peau. Ils permettent aux manipulateurs de reproduire la position à l’identique du centrage. Des consignes adaptées sont données afin de préserver les dessins.
Dans la zone irradiée, se laver à l’eau claire sans frotter car la peau est fragile dans les zones irradiées. Pas de parfum ou de déodorant dans les territoires irradiés exceptés les produits sans alcool. Ne pas mettre de crème avant une séance de rayons. Porter des vêtements en coton. La peau étant plus fragile pendant les rayons, il faut éviter le contact des synthétiques avec la peau dans la région irradiée. Utilisez seulement les pommades prescrites dans le service de radiothérapie.
Non, les rayons ne vont pas l’endommager.
Pendant le traitement de radiothérapie, les défenses immunitaires sont un peu diminuées. Demander au médecin si la vaccination est autorisée.
Pendant la radiothérapie et dans l’année qui suit, il est fortement déconseillé d’exposer les régions irradiées au soleil. Celui-ci peut réveiller les réactions liées à la radiothérapie et il peut en résulter des séquelles.
Si l’état de santé est compatible avec la conduite d’un véhicule avant les séances de radiothérapie, cela restera possible pendant le traitement, sauf contre-indication médicale. Si des transports doivent, pour des raisons médicales, être assurés par un ambulancier, la demande de prise en charge sera effectuée par le médecin radiothérapeute lors de la simulation. Un récapitulatif sera remis le dernier jour de traitement.
Nous nous efforçons de respecter autant que possible les horaires programmés. Cependant le passage dans le service pourra être parfois un peu plus long. Ceci s’explique pour différentes raisons : panne, mises en place de traitement plus longues que prévues, patients en retard, etc…, tous ces évènements pouvant survenir avant l’horaire programmé. Pour information, la durée habituelle d’une séance est de l’ordre de 10 minutes.
Oui, si le médecin l’a préconisé afin de réaliser l’irradiation avec le même volume vésical. Il suffit de ne pas aller uriner pendant l’heure qui précède la séance sans pour autant augmenter ses apports hydriques. Par contre, pour certains traitements, il est nécessaire d’aller uriner avant la séance.
En général les patients supportent bien leur radiothérapie. Ce traitement peut cependant entraîner des effets secondaires désagréables. Ces effets peuvent ne survenir qu’après plusieurs séances, une dizaine en général. La nature des effets secondaires dépend du type d’irradiation. Si la peau est largement concernée, il peut apparaître un érythème, sorte de « coup de soleil » qui s’estompera puis disparaîtra quelques temps après la fin de l’irradiation. Dans d’autres cas, et en fonction de la localisation le patient pourra ressentir de façon transitoire, une gêne pour avaler, présenter une diarrhée ou encore par exemple une sorte de cystite. Tout ceci est en règle générale très tolérable et il est exceptionnel que l’on doive interrompre une irradiation. Ces effets secondaires sont passagers, mais doivent être signalés au manipulateur et au radiothérapeute. Un traitement sera prescrit aider à supporter ces inconvénients.
Vous pouvez continuer votre activité professionnelle car la séance ne dure que quelques minutes chaque jour. Les rendez-vous seront fixés en fonction de vos obligations. Il est également possible de demander à votre employeur un aménagement de vos horaires ou un travail à temps partiel.
Vous avez le choix d’interrompre votre traitement mais il est important d’en discuter avec votre Radiothérapeute afin qu’il vous expose les conséquences de cet arrêt.
En général, aucune prise de médicament ne doit être interrompue.
Il est préférable d’attendre le terme de la radiothérapie pour partir en vacances.
Dans les zones où votre peau est traitée, privilégiez les vêtements souples et amples, de préférence en coton.
Les soins corporels dépendent de la zone de votre corps qui est traitée. Pour les irradiations du sein, il est recommandé d’utiliser des produits de toilette doux et sans détergents et d’appliquer un émollient qui empêchera la peau irradiée de se déshydrater.
Seul le traitement de la prostate peut générer dans certains cas des défaillances.
La radiothérapie n’empêche pas le plaisir sexuel.
La sexualité peut être affectée de diverses manières. Certains patients peuvent constater des modifications de leur désir et de leurs relations sexuelles. Dans le cas de radiothérapie du bassin chez la femme, il peut y avoir des douleurs lors des relations qui disparaissent en général après le traitement.
La surveillance médicale ne s’arrête pas à la fin des séances de radiothérapie. Elle a pour but de contrôler les résultats de la radiothérapie et d’apprécier les éventuelles réactions au traitement. Des examens médicaux, biologiques ou radiologiques pourront être prescrits. Cette surveillance s’effectue en collaboration avec les autres médecins qui ont participé au diagnostic ou au traitement.
F.A.Q. Traitements Médicaux
Non, tout dépend des substances utilisées. Celles qui sont administrées pour soigner les cancers digestifs, par exemple, ne provoquent généralement pas d’alopécie alors que celles qui soignent les cancers mammaires en provoquent la plupart du temps. Et puis, cela dépend aussi du « terrain » : certains cuirs chevelus sont plus réceptifs que d’autres aux agents toxiques, ce qui fait qu’un même protocole peut avoir des effets différents d’un patient à l’autre.
Le principe est rationnel : le froid contracte les vaisseaux sanguins du cuir chevelu et réduit la pénétration des produits anticancéreux dans les cellules où se forment les cheveux. Il évite ainsi ou diminue leur chute. Sur certains traitements, il peut être efficace, sur d’autres, il sera inutile. Certains patients supportent le port du casque, d’autres moins en fonction du terrain et de la sensibilité du cuir chevelu. Afin de garder une grande partie de la chevelure, il faudra le porter à chaque séance de chimiothérapie.
La repousse des cheveux varie suivant les substances administrées. Certaines s’évacuent très rapidement de l’organisme et les cheveux commencent à repousser aussitôt, pour d’autres, il faut attendre un peu. Il faut compter en moyenne un centimètre de pousse par mois.
La qualité des nouveaux cheveux est, parfois immédiatement identique à celle d’avant, mais la repousse peut aussi passer par l’intermédiaire de cheveux différents:
– soit plus fins et moins denses,
– soit blancs ou partiellement blancs,
– soit frisés, alors qu’ils étaient raides,
– soit raides alors qu’ils étaient frisés…
Cet état est temporaire, les cheveux vont s’épaissir et se repigmenter progressivement. Il faut laisser le temps aux cellules pilaires traumatisées de reprendre leur vitalité.
Ils sont souvent liés à l’anxiété, à des odeurs particulières. Les personnes sensibles au mal des transports (voiture, avion, mer) voient apparaître plus fréquemment des nausées ou des vomissements avant le traitement. Des médicaments spécifiques permettent de diminuer cette sensation. Il arrive que pendant la chimiothérapie, des personnes ressentent un mauvais goût dans la bouche ou soient particulièrement sensibles aux odeurs. Cela entraîne parfois l’apparition de nausées.
Diverses alternatives sont proposées:
– sucer des bonbons mentholés diminue le goût désagréable parfois déclenché par la chimiothérapie,
– pratiquer des exercices de relaxation avant et pendant la perfusion de chimiothérapie,
– regarder la télévision,
– écouter la radio ou de la musique,
– jouer à des jeux de société, lire, discuter, etc. pendant la perfusion.
Quelques conseils alimentaires adaptés diminuent les nausées et les vomissements:
– privilégier les aliments froids ou tièdes qui sont moins odorants que les aliments chauds,
– éviter les aliments lourds difficiles à digérer comme les aliments frits, gras ou épicés,
– privilégier plusieurs petits repas, plutôt que deux repas traditionnels plus longs à digérer,
– manger lentement afin de faciliter la digestion,
– éviter de boire pendant les repas, mais boire plutôt avant ou après. Les boissons gazeuses fraîches, à base de cola notamment, aident parfois à diminuer les nausées,
– supprimer le tabac,
– manger léger avant et après le traitement.
En complément du traitement prescrit par le médecin, il est conseillé de:
– boire au moins 2 litres de liquide par jour (eau, thé, tisane, eau de riz, bouillon de légumes, jus de carottes ou boissons gazeuses à température ambiante),
– privilégier une alimentation pauvre en fibres à base de riz, pâtes, pommes vapeur, bananes bien mûres, gelée de coing, fromage à pâte cuite, biscottes et carottes ; éviter le café, les boissons glacées, le lait, les fruits et les légumes crus, les céréales et le pain complet. Si la diarhée persiste plus d’une journée ou si elle est accompagnée de fièvre ou de vomissements, il est nécessaire de contacter rapidement un médecin. En effet, une diarrhée prolongée risque d’entraîner une déshydratation. En cas de besoin, le médecin prescrit des médicaments, une perfusion pour éviter la déshydratation ou un régime alimentaire anti diarrhéique.
Il est recommandé de boire au moins 2 litres d’eau par jour et de:
– privilégier les aliments riches en fibres comme les fruits et les légumes frais, les compotes de pruneaux,
– consommer modérément des céréales et du pain complet,
– faire de l’exercice de façon régulière,
– boire un verre d’eau glacée ou un jus de fruit au réveil.
Si la constipation persiste, le médecin prescrit un médicament laxatif adapté. Il est recommandé d’éviter de prendre ce type de médicament sans avis médical
Dans ce cas, il faut:
– éviter de manger des aliments comme du gruyère, des ananas, des noix, etc…,
– se brosser les dents avec une brosse souple après chaque repas, au moins trois fois par jour,
– supprimer ou réduire le tabac et l’alcool, surtout dans les semaines qui suivent le traitement,
– éviter les aliments trop épicés ou acides (jus de citron, vinaigrette, moutarde), secs, croquants ou durs,
– sucer des glaçons, de la glace pilée, des glaces à l’eau et des sorbets, des bonbons à la menthe
– après les repas, réaliser des bains de bouche prescrits par le médecin ou préparés soi-même.
Un mélange d’une cuillère à soupe de sel, de deux cuillères à soupe de bicarbonate de soude et d’un litre d’eau gazeuse est très adapté. Les bains de bouche vendus dans le commerce contiennent de l’alcool qui dessèche la muqueuse de la bouche et risquent de provoquer des sensations de brûlure.
Les globules blancs protègent l’organisme contre les infections. La quantité de certains d’entre eux, appelés polynucléaires neutrophiles, diminue presque toujours après une chimiothérapie. On parle alors de neutropénie. Une neutropénie survient habituellement la deuxième semaine suivant le traitement. Le nombre de globules blancs remonte spontanément le plus souvent en moins de 3 semaines. Cette remontée est indépendante de l’alimentation et des conditions de vie. Lorsque le traitement de chimiothérapie entraîne une chute des globules blancs, la capacité de l’organisme à se défendre contre les infections est diminuée. C’est pourquoi il est important d’essayer d’éviter les infections. Pour ce faire, il est recommandé de limiter:
– le contact avec des personnes enrhumées, grippées ou qui ont des maladies infectieuses (varicelle, herpès, etc.),
– les transports en commun,
– les travaux qui soulèvent de la poussière,
– d’aller à la piscine,
– de participer à des bains de foule,
– des aliments tels que les crustacés, le lait cru et les fromages au lait cru, les œufs durs, la charcuterie à la coupe,
– les pâtisseries à la crème du commerce, la consommation de légumes ou de fruits crus. Seuls les fruits et légumes crus qui s’épluchent et qui sont préparés au dernier moment sont recommandés,
– de manipuler des fleurs coupées,
– de toucher les animaux domestiques et leurs excréments.
Généralement, une neutropénie est compatible avec une vie normale. Il ne faut pas éviter de sortir, de rencontrer d’autres personnes, sauf si le médecin l’a précisé. De plus, une neutropénie est le plus souvent sans conséquence dans la mesure où elle est de courte durée. Il est conseillé de:
– bien se couvrir pour sortir,
– cuire suffisamment les viandes et les poissons,
– prendre une douche ou un bain tous les jours,
– se laver les mains plusieurs fois par jour, surtout après être allé aux toilettes et avant les repas,
– maintenir une bonne hygiène de la bouche,
– porter des gants de protection pour le ménage et le jardinage,
– faire attention en se coupant les ongles,
– privilégier l’usage du rasoir électrique,
– laver abondamment une éventuelle plaie avec de l’eau et du savon avant de la désinfecter et de mettre un pansement.
Si toutefois une infection apparaît, elle se manifeste le plus souvent à travers les différents symptômes suivants:
– une fièvre égale ou supérieure à 38°C depuis 24 heures, une fièvre de 38,5°C ou plus, ou une température inférieure à 36,5°C,
– des frissons,
– une rougeur, un écoulement ou une douleur au niveau du cathéter,
– une rougeur, une douleur ou un œdème au bras ou à la jambe,
– des sueurs, surtout la nuit,
– des ulcérations de la bouche avec des plaques blanchâtres,
– une toux, un essoufflement, une douleur à la poitrine,
– des douleurs ou brûlures urinaires,
– une diarrhée persistante,
Si l’un de ces symptômes survient, il est important de le signaler immédiatement au médecin (Une hospitalisation pourra être nécessaire dans cette situation).
Les globules rouges (appelés aussi hématies) sont nécessaires pour transporter l’oxygène dans l’organisme. La quantité de globules rouges diminue parfois de façon modérée avec un traitement par chimiothérapie. Cette baisse s’appelle une anémie. Le nombre de globules rouges diminue toujours en fin de chimiothérapie et parfois, bien après le traitement. Une anémie provoque:
– une pâleur de la peau et des muqueuses,
– des difficultés à respirer, surtout lors d’un effort,
– une fatigue ou des vertiges.
En cas de forte anémie, il est parfois nécessaire de faire une transfusion de globules rouges. Le médecin est parfois également amené à prescrire des médicaments stimulant la production de globules rouges.
Ce sont les plaquettes qui donnent au sang sa capacité à coaguler. La quantité de plaquettes peut diminuer pendant une chimiothérapie ou à distance du traitement. Cette baisse s’appelle une thrombopénie. Lorsque la thrombopénie est modérée, le médecin se contente de surveiller le nombre de plaquettes par la prescription de prise de sang. Il est important de surveiller et signaler au médecin les symptômes suivants:
– des saignements de nez,
– des saignements anormaux des gencives lors du brossage des dents,
– une apparition inhabituelle de bleus ou de petites taches rouges ou mauves sur la peau.
Tout au long de la maladie et de sa prise en charge, l’organisme dépense beaucoup d’énergie. La fatigue est l’un des effets secondaires les plus fréquents du cancer et de ses traitements. La fatigue est liée à plusieurs facteurs possibles:
– la maladie elle-même,
– l’appréhension des examens et des traitements,
– les déplacements quotidiens,
– l’attente avant les consultations,
– le nombre de cures et la tolérance à la chimiothérapie,
– Lles différents effets secondaires sont parfois source de fatigue,
– les soucis occasionnés par la maladie, l’opération chirurgicale, l’angoisse de l’avenir, le stress, une dépression.
Lorsque le traitement est terminé, le patient a la possibilité de partir en vacances s’il le souhaite. Le médecin lui indique les précautions à prendre. S’il part en vacances ou vit dans une région ensoleillée, il faut absolument éviter de trop s’exposer au soleil et ce, pendant toute la durée de la vie. En effet, les médicaments de chimiothérapie entraînent une sensibilité particulière de la peau au soleil.
F.A.Q. Recherche clinique
On appelle « promoteur » de la recherche l’institution qui propose de mettre en œuvre un essai. Il peut s’agir d’une université, d’une institution de recherche privée ou publique ou d’une firme pharmaceutique. Un essai clinique peut être mis en place sur le territoire français mais est souvent mené au niveau européen, voire international.
Les patients qui pourront entrer dans un essai clinique devront remplir un certain nombre de critères, appelés « critères d’inclusion ». Les critères d’inclusion sont propres à chaque essai clinique. Chaque essai a un objectif précis, c’est pourquoi certains malades, et pas d’autres, se verront proposer de participer à un essai et cela en raison de certaines de leurs caractéristiques, comme par exemple le type ou la taille de leur tumeur.
Les patients qui pourront entrer dans un essai clinique devront remplir un certain nombre de critères, appelés « critères d’inclusion ». Les critères d’inclusion sont propres à chaque essai clinique. Chaque essai a un objectif précis, c’est pourquoi certains malades, et pas d’autres, se verront proposer de participer à un essai et cela en raison de certaines de leurs caractéristiques, comme par exemple le type ou la taille de leur tumeur.
Oui, la participation des malades à des essais cliniques est une contribution indispensable à la découverte de nouveaux traitements et de nouvelles stratégies qui pourront bénéficier à un grand nombre de personnes touchées par le cancer. Les progrès réalisés en médecine, et notamment dans les traitements contre le cancer, sont le fruit de la recherche clinique, grâce à des essais menés avec rigueur, méthode et garants d’un niveau de preuve scientifique. Cependant, il reste encore de nombreuses situations qui démontrent l’incertitude et l’insuffisance des thérapeutiques actuelles. De nombreux progrès restent à accomplir, tant dans la recherche de nouveaux traitements que dans l’élaboration de nouvelles stratégies thérapeutiques.
Chaque participation est libre et volontaire. Même après avoir accepté de participer à un essai, le patient est libre de le quitter à tout moment. Le médecin lui proposera alors un autre traitement adapté à sa maladie. Cette décision ne changera rien à l’engagement de l’équipe médicale.
Cette participation offre la possibilité d’avoir accès, dans certains cas, aux traitements les plus innovants. En tous cas, participer à un essai clinique ne représente aucune perte de chance par rapport au traitement administré en dehors d’un essai clinique. Néanmoins, un refus de participer à l’essai clinique proposé n’altérera pas la prise en charge de la maladie, ni les relations avec le médecin et l’équipe soignante, et ni la qualité des soins prodigués.
Comme pour tout traitement, les traitements utilisés dans les essais cliniques peuvent entraîner des effets secondaires. Ceux-ci sont le plus souvent connus et répertoriés, mais il peut arriver que certains symptômes, particulièrement rares, n’aient pas encore été signalés, même si des études approfondies ont déjà été effectuées en laboratoire avant que ces essais ne soient menés sur l’homme. Toutes les modalités de prise en charge et de suivi d’un patient qui entre dans un essai clinique sont définies avec précision et soumises à diverses réglementations (nationales et internationales) et à des organismes de contrôle très rigoureux. L’équipe médicale continuera, tout au long de l’étude, à fournir toutes les explications utiles sur la nature et le déroulement du traitement. Par contre, les effets secondaires varient d’un patient à l’autre. Dans les essais comparatifs de Phase III, ils sont en général comparables à ceux observés avec les traitements de référence. Ils sont pour la plupart temporaires et disparaissent une fois le traitement terminé.
Participer à un essai clinique, c’est la possibilité d’avoir accès à un traitement innovant. C’est aussi un encadrement spécifique de la prise en charge et un suivi adapté et rigoureux, pendant et après la fin du traitement. Les médecins qui effectuent un essai clinique suivent scrupuleusement un plan de traitement (plan thérapeutique). Ce plan définit toutes les modalités de l’essai (critères d’inclusion, durée, calendrier du traitement, examens complémentaires …). Le plan thérapeutique prévoit également une surveillance du patient tout au long du déroulement de l’essai afin de vérifier l’efficacité et la tolérance du traitement. En conséquence, tous les médecins et infirmières qui collaborent à un essai clinique suivent en permanence le malade afin de vérifier que le traitement produit les bénéfices escomptés et d’intervenir immédiatement si le moindre effet secondaire apparaissait. S’agissant de nouveaux traitements, les personnes malades qui prennent part à des études cliniques sont donc suivies avec une grande rigueur pendant toute la durée de l’essai clinique, mais aussi après la fin du traitement.
Oui, avant toute participation à un essai clinique, le médecin délivre au patient une information orale puis il lui remet obligatoirement une note d’information écrite qui liste les bénéfices attendus et les risques potentiels. Cette notice peut parfois paraître compliquée à comprendre, mais le médecin et son équipe sont disponibles pour d’éventuels éclaircissements. Ainsi le patient a toutes les informations nécessaires pour comprendre l’essai et décider d’y participer. Il sera également informé des alternatives possibles en cas de refus de participation. Le consentement est absolument nécessaire pour participer à un essai, il est donc impossible d’être inclus dans un essai sans le savoir. Le consentement libre, écrit et éclairé du patient sera recueilli dans un formulaire de consentement transmis par le médecin. Ce formulaire concrétisera l’accord et attestera que les informations concernant l’étude ont été bien reçues. Il sera signé par le patient et son médecin.